bateau rima hassan

Le théâtre flottant : Thunberg, Hassan et la Madleen

Un bateau quitte Catania. À son bord, Greta Thunberg, Rima Hassan, Liam Cunningham et une poignée d’activistes. Destination annoncée : Gaza. Objectif affiché : briser le blocus, livrer de l’aide humanitaire, réveiller les consciences. Mais derrière les voiles, une mise en scène. Un acte politique déguisé en mission humanitaire.


Une cargaison symbolique, une communication massive

Le navire Madleen transporte du lait infantile, des barres protéinées, des fournitures médicales. Une aide dérisoire face à l’ampleur de la crise humanitaire à Gaza. Mais l’essentiel n’est pas dans la cale. Il est dans les images diffusées, les déclarations chocs, les posts viraux égrénés par l’équipage, minute par minute. Thunberg parle de « génocide en direct ». Hassan évoque l’« impunité d’Israël ». Les tweets, la géolocalisation en direct, l’exagération des menaces : tout est calculé. Le bateau devient une scène, les activistes des acteurs, le monde un spectateur.


Un équipage controversé, une stratégie calculée

Parmi les passagers, des figures controversées : un activiste brésilien ayant rendu hommage à un leader du Hezbollah, une militante allemande accusée de propos antisémites, un journaliste français comparant l’armée israélienne aux nazis, une députée clivante. Un casting hétéroclite, mais cohérent dans sa radicalité. L’objectif : provoquer, polariser, forcer la réaction. Israël, de son côté, surveille, menace d’intercepter, prêt à agir. Chaque mouvement est anticipé, chaque réponse exploitée.


Une alliance improbable, un message ambigu

Thunberg, icône climatique, s’associe à Hassan, eurodéputée franco-palestinienne engagée. Deux trajectoires différentes, unies par une cause commune. Mais cette alliance soulève des questions. Pourquoi cette convergence maintenant ? Quel est le véritable objectif ? Dénoncer une injustice ou instrumentaliser une crise ? Le flou persiste, l’ambiguïté demeure.


Un précédent dangereux, une légitimité contestée

Cette opération rappelle d’autres tentatives de briser le blocus de Gaza, souvent soldées par des confrontations violentes. Elle pose la question de la légitimité des actions unilatérales, de la frontière entre activisme et provocation. Elle interroge sur l’efficacité réelle de telles initiatives et sur leur impact sur le terrain. Au-delà des intentions proclamées, les conséquences sont imprévisibles, potentiellement contre-productives.


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